Les Français ne pourront plus consommer l'un de leurs médicaments préférés, le Di-Antalvic. Cet anti-douleur contenant du DXP (dextropropoxyphène), qui a été retiré du marché mardi pour bénéfice insuffisant face au risque de décès en cas de surdosage.
Utilisé pour le traitement de la douleur d'intensité modérée à sévère, ce médicament a causé environ 300 à 400 décès en Grande-Bretagne, du fait notamment de surdosages volontaires.(ladepeche.fr)
REDÉFINIR LA STRATÉGIE ANTI-DOULEUR
Le retrait de ces antalgiques va contraindre les médecins à redéfinir la stratégie anti-douleur. Le Dr Malou Navez, responsable du Centre de la douleur du CHU de Saint-Etienne, cite plusieurs alternatives possibles au Di-Antalvic, comme le paracétamol, "assez efficace, à une dose correcte", les antalgiques de niveau 2 (codéine, Lamaline, tramadol) ou encore, pour les douleurs aiguës, les anti-inflammatoires (par exemple l'ibuprofène).
De son côté, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) demande aux patients "de se conformer à la prescription médicale. Et de ne pas prendre d'autres antalgiques sans avis médical afin d'éviter les risques de surdosage lorsqu'une même substance active est présente dans plusieurs spécialités".
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