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Plus de gaz carbonique conduit à moins de nuages.

Article Scientifique traduit et résumé, original [MPG.DE].

Un nouveau mécanisme de rétroaction opérationnel entre la végétation et la formation nuageuse pourrait renforcer le changement climatique.

 Plus l'air est chaud, plus l'eau s'évapore facilement : une relation simple, de la vie quotidienne, que nous connaissons déjà.
Des chercheurs de l'Allemagne et des Pays-Bas ont maintenant établi que ceci n'est pas toujours le cas : bien qu'une augmentation du gaz à effet de serre « CO2 » rend le climatique plus chaud, il diminue l’évaporation de l'eau. Les plantes, avec leurs feuilles qui comptent des milliards de pores minuscules, sont la cause de cette contradiction apparente. Elles agissent sur le degré d'hygrométrie et la teneur en gaz de l'air autour d'eux. En utilisant de nouveaux calculs d'un modèle atmosphérique, les chercheurs ont constaté que cela met en mouvement une cascade de processus, aboutissant à la fin au réchauffement climatique…

Les chercheurs ont simulé trois scénarios pour l'analyse, dans lesquels ils ont expérimenté des variations de la température et du niveau de CO2, une augmentation de la température moyenne du globe de 2°C (1), un doublement de la teneur atmosphérique en CO2 (2), et une combinaison entre tous les deux(3). Les calculs représentent les conditions attendues pendant l'année 2100 et comparé aux valeurs de 2003 basées sur des scénarios du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (IPCC).
[Voir le résultat des trois scénarios sur MPG.DE]

… Les chercheurs on constaté que les plantes régulent l'échange de vapeur d'eau et du dioxyde de carbone avec l'atmosphère par l'ouverture et la fermeture des pores de leurs feuilles - les stomates (1).

 …À plus haute concentrations de CO2 les plantes ferment leurs stomates (2).

… L'évaporation diminuera de 15 % (3).

 L'étude montre ainsi que la diminution de l’évaporation par les plantes a un impact direct sur la formation de nuage.
 Chiel van Heerwaarden du « Max Planck Institute for Meteorology » souligne : "les calculs montrent un mécanisme de retour d'information important entre la végétation et les processus climatiques physiques." Dans l'avenir, les chercheurs veulent étendre leur analyse à l'Amazone pour connaitre les effets de l’augmentation des niveaux de CO2 sur des régions tropicales.



Source: MPG.DE                                                                         traduit et résumé par B.J.


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