«L'est de la Libye sera libre ce soir!»
L'appel, relayé sur Twitter hier, témoignait de l'enthousiasme fiévreux qui animait les opposants au régime, qu'ils soient sur le terrain ou, très souvent, à l'étranger. Des manifestations ont en effet secoué les villes de Derna, Al-Baïda, et évidemment Benghazi, deuxième ville du pays, mais la répression y a été violente. Les bilans dénombrent au moins une quarantaine de morts depuis mardi, mais certaines sources avancent que le nombre pourrait être beaucoup plus élevé.
Dans son bureau de Genève, en Suisse, le secrétaire général de la Ligue libyenne des droits de l'homme est très inquiet. «Le gouvernement a ordonné que les portes des hôpitaux soient fermées aux manifestants blessés. Ils ont aussi ordonné aux ambulances de ne pas aller chercher les blessés. Et la Libye fait partie du conseil des droits de l'homme des Nations unies!», s'insurge Sliman Bouchuiguir, joint hier par La Presse....La suite...
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